Mes anges ne sont pas protecteurs, ils sont menaçants. Leurs ailes justifient leur nom, mais pas l’esprit de leur présence. Ce sont des petits formats peints sur l’image photographique d’une sculpture que j’ai faite, volontairement floue, toujours la même interprêtée différemment à chaque fois. La seule exception est une gouache sur papier de grand format que j’ai appelée « Désarroi », où l’on pourra reconnaître la pause de l’ange voyageur, fatigué, au bord de la route, et sa provenance de la Mélancolie de Dürer, un lien tout à fait intentionnel. |
|